Trophées mahorais de l’environnement
Michel Charpentier
Michel Charpentier et la préservation comme mot d’ordre
Dans le monde de la protection de l’environnement mahorais, on ne présente plus Michel Charpentier. Président de l’association Les Naturalistes depuis près de vingt ans, il s’est particulièrement investi cette année sur le dossier de l’usine de dessalement qui doit être construite à Ironi Bé. Depuis fin 2023, il est intervenu, avec son association et d’autres, en faisant plusieurs déclarations. “On demande à ce que les saumures soient rejetées hors du lagon”, maintient-il. Dans un lagon presque fermée, une hausse de concentration de l’eau en sel a des risques d’impacter la biodiversité. S’il comprend que depuis Ironi Bé, ce rejet à plusieurs kilomètres est compliqué, avec d’autres acteurs, ils ont suggéré de construire l’usine en face de la passe Bandrélé, une option qui mettrait moins en danger l’écosystème marin et la mangrove. Le président a également continué à travailler sur la création de zones de protection forte, notamment pour la presqu’île de Saziley, de Charifou, d’Handréma, ou encore l’îlot Mtsamboro. “Il y a une vraie urgence, car avec la pression démographique, des villages vont s’y construire, et d’ici dix ans, il n’y aura plus rien à préserver”, alerte-t-il. Ce dernier poursuit également son investissement dans la protection des tortues marines, avec le suivi scientifique, l’accueil éco-touristique à Saziley et de la surveillance anti braconnage.
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