Trophées mahorais de l’environnement
Gepomay
Nommé dans la catégorie Association
Les équipes du Gepomay et du conseil départemental lors de l’inauguration du refuge pour la biodiversité à Mahabou, en août dernier. Image d’archives.
Gepomay veut offrir refuge aux oiseaux
Le Groupe d’études et de protection des oiseaux de Mayotte (Gepomay) a été créé en 2010 afin de garantir la protection des oiseaux et de leurs habitats. L’association étudie également les différentes espèces présentes sur l’île et sensibilise le public sur leur préservation.
En 2023, l’association Gepomay a entamé la dernière année du plan national d’actions (PNA) en faveur du crabier blanc, qu’elle anime depuis 2019. Mayotte abrite en effet 20 à 40 % de la population mondiale de ce petit héron en voie d’extinction. Dans le cadre de ce projet, le Gepomay recense les individus de cette espèce, protège son habitat et lutte contre les rats noirs des mangroves, qui se nourrissent avec les œufs du crabier blanc. Le travail de préservation d’habitats des différentes espèces d’oiseaux est d’autant plus primordial cette année avec la sécheresse. Au lac Karihani, entre Combani et Tsingoni, l’eau qui a pratiquement disparu a entraîné une désertion de cet habitat par les poules d’eau, les grèbes castagneux et les crabiers blancs.
En avril, l’association a également inauguré un refuge pour la biodiversité au parc de la pointe Mahabou, à Mamoudzou. Un site pilote, érigé dans le cadre de l’adaptation du programme « refuges LPO » (Ligue de protection des oiseaux) à Mayotte. Ce sont des terrains publics ou privés dont les propriétaires doivent suivre une charte de bonnes pratiques écologiques. Des nichoirs et hôtels à insectes ont également été installés. « C’est un projet pilote, donc on verra ce que ça donne, mais on espère voir oiseaux et insectes investir les lieux ! », confie Laurie Gaillard, chargée de mission biodiversité urbaine au Gepomay, dans Mayotte hebdo en avril dernier.
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