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Geobuilder

Nommé dans la catégorie Eaux & rivières
Geobuilder
Geobuilder est le distributeur exclusif des générateurs Osoley à Mayotte et dans le reste de l’Océan Indien.

Geobuilder extrait l’eau de l’air

Récupérer l’eau de l’air ? C’est ce que font les générateurs d’eau atmosphérique Osoley, distribués par l’entreprise Geobuilder à Mayotte. En reproduisant le cycle naturel de l’eau, ces machines permettent d’obtenir une eau pure.

Sébastien Fumaz a eu l’idée de lancer la société Geobuilder en août 2022, alors que l’île connaissait un problème de présence de manganèse dans l’eau. “Les packs d’eau coûtaient entre douze et quinze euros. Cela m’a vite agacé et j’ai voulu trouver une solution pour avoir de l’eau pure tout le temps”, se souvient-il. Il commande alors un générateur d’eau atmosphérique Osoley, qui reproduit le cycle de l’eau naturel. Ce dispositif récupère les molécules d’H2O présentes dans l’air, puis forme des gouttes d’eau grâce à la condensation. Suit tout un système de filtration, avec du charbon pour enlever les goûts, les odeurs, les métaux lourds. Puis, l’eau passe par un système d’osmose inversée (technique utilisant un filtre très fin et jouant sur la pression pour ne laisser passer que les molécules d’eau). Des minéraux sont ajoutés et l’eau atteint enfin un réservoir en inox alimentaire dans lequel se trouve une lampe UV qui empêche les bactéries de se développer.

L’efficacité de ce générateur a convaincu Sébastien Dumaz de créer son entreprise distributrice d’Osoley à Mayotte et dans l’océan Indien. Une technologie qui prouve d’autant plus son efficacité avec la crise de l’eau. “Avec ce générateur, on est autonome pour avoir de l’eau pure. Il permet également d’avoir de l’eau tout le temps, même si, à la base, il ne devait répondre qu’aux besoins vitaux”, explique le dirigeant de la société. Si le modèle le plus vendu permet de produire trente litres d’eau par jour, il en existe également avec des capacités de dix litres, soixante litres, et jusqu’à 5.000 litres pour les industriels. Une technologie encore chère (2.900 euros pour celui pouvant produire trente litres), mais l’entreprise travaille à le rendre plus accessible, notamment en ce temps de crise. “C’est une solution qui empêche aussi la production de déchets plastiques en évitant l’utilisation de bouteilles. De plus, la consommation électrique est équivalente à celle d’un petit réfrigérateur”, conclut Sébastien Dumaz. 

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